Le responsable des services espaces verts d’une commune m’ayant mis à disposition un terrain pour créer un rucher m’a téléphoné.
Ils sont en pleine campagne d’élagage d’arbres, et ils viennent de trouver un essaim d’abeilles, installé depuis longtemps, dans un tronc creux.
La grosse branche ayant été coupée, il a fallu que j’intervienne vite, car les entrées de cette ruche « sauvage » étaient exposées aux intempéries.
La grosse branche était morte, les pics-verts avaient creusé des cavités pour rechercher de la nourriture. Un essaim a donc élu domicile à l’intérieur.
Cette branche de 3 mètres de long provenait d’un Tilleul à environ 10-12 mètres de hauteur. Coupée de la veille et laissée tel quel, il a fallu évacuer le bois mort et ses habitantes.
J’ai une grande voiture, mais une branche de 3 mètres ne renterait jamais à l’intérieur, c’est pourquoi j’ai demandé, que les jardiniers le débitent un peu pour qu’elle rentre dans mon coffre.
Je devais repasser le lendemain, mais tout était réuni pour que je reparte avec. Alors avec les moyens du bord, la branche une fois emballée est chargée dans mon coffre.
J’avais mes équipements, mais les abeilles par 4°C et la pluie assez forte quand même n’ont que peu attaqué.
Une fois arrivé à un de mes ruchers, j’ai immédiatement redressé le tronc pour remettre l’essaim à l’endroit, puis protégé de la pluie.
Ayant déjà assez de travail, j’ai donné l’essaim à un collègue apiculteur en remerciements de son aide.
Il l’enruchera alors vers fin avril.
J’aurai sans doutes des nouvelles que je ne manquerai pas de vous donner.
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