Se former

Après avoir bien préparé les achats, bien lu pendant cette période hivernale, il fallait bien mettre les moyens pour acquérir les techniques d’apiculteurs expérimentés.

J’ai donc décidé d’adhérer à un syndicat près de chez moi.

Ce syndicat vous offre comme services :

  • Représenter les apiculteurs vis-à-vis d’autres organisations (UNAF, GDSA,…) ou des pouvoirs publics (ministère de l’agriculture, de l’écologie, …) partout ou il est nécessaire qu’ils soient présents, et défendre l’apiculture en toute objectivité.

  • Faire connaître au public l’apiculture par l’organisation d’expositions, conférences, ateliers, animations, …

  • Partager les bonnes pratiques entre apiculteurs.

  • Faire découvrir le monde des abeilles, s’initier, se perfectionner aux différentes techniques apicoles, grâce aux cours théoriques et pratiques des ruchers écoles.

  • Participer aux études de Recherche et Développement en matière apicole.

  • Acquérir du matériel d’apiculture à moindre coût par l’intermédiaire du Groupement d’achats, mais également des articles plus spécifiques tels que les pots à miel de notre région.

  • Se procurer les produits nécessaires aux soins des abeilles.

  • Utiliser des appareils d’un investissement coûteux que le syndicat s’est procuré pour ses adhérents comme par exemple : une marque à feu ou une chaudière à cire.

  • S’abonner à un prix moins élevé aux différentes revues d’apiculture.

  • Assurer ses ruches à des conditions intéressantes.

  • D’être informé sur tout ce qui touche ou se rapporte à l’apiculture, aux apiculteurs, directement ou indirectement.

  • D’être en règle vis à vis de certaines lois comme celle du 15 juillet 1975 qui fait obligation de contribuer à l’élimination des déchets d’emballages.

Je me suis donc syndiqué et abonné à plusieurs revues pour emmagasiner le plus de connaissances.

Ne voulant pas démarrer “comme ça”, j’ai préféré m’inscrire aux cours d’initiation à l’apiculture afin de mettre toutes les chances de mon côté. Une attestation de formation pourra même être remise.

J’ai dépensé environ 100€ pour l’adhésion incluant :

  • l’adhésion au syndicat
  • les abonnements à deux revues, L’abeille de France et Abeilles et fleurs
  • l’adhésion au Groupement de Défense Sanitaire de l’Abeille, le GDSA
  • les assurances multirisques des ruches

Concernant les cours d’initiation aux pratiques apicoles, il est demandé un versement pour participer aux frais liés à ces cours.

Il y a trois séances de 3 heures pour les cours théoriques, puis les séances de pratique toutes les deux semaines jusqu’à fin septembre.

Mais d’autres syndicats ou associations peuvent vous proposer des formations. A vous donc de vous renseigner.

Les Ruchers d'Alexandre, apiculteur à Brueil en Vexin

Essaims Frère Adam Buckfast en vente

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3 Commentaires

  1. Michael

    Rebonjour Alexandre,

    Je suis entièrement d’accord avec tous ces aspects présentés, j’insisterai pour ma part à l’adhésion au syndicat de son département.
    Voici le mien : http://www.syndapi74.fr/index.cgi
    Arvi pâ

    Réponse
    • Alexandre

      Rebonjour Michael,
      Déjà que la filière apicole essaie de se structurer mais en plus si les nouveaux arrivants font n’importe quoi, ce n’améliorera pas l’image des apiculteurs sérieux.
      Au plaisir. Alexandre

      Réponse
  2. Michael

    C’est exact Alexandre, en discutant récemment avec mon tuteur, qui a géré jusqu’à 200 ruches et un rucher école, il est effaré aussi par l’aspect marketing de certaine enseigne qui tourne aujourd’hui, autour de l’apiculture. L’achat d’une ruche n’est pas anodin, car une mauvaise gestion pourrait fortement dégrader et affecter l’aspect sanitaire.
    @+

    Réponse

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